RESUMOS | EDIÇÃO 2023
12 de Outubro de 2023
(5.ª feira)
(5.ª feira)
Conferência de abertura
Bertrand Westphal
Bertrand Westphal
(Universidade de Limoges, Institut Universitaire de France)
L’archipel ou la métaphore du monde. Un géo-questionnement
Encore et toujours, on évoque la figure de l’archipel ; encore et toujours les questions continuent de surgir, comme des îles et des îlots à la surface de la mer. Heureusement, d’ailleurs, car aucun paysage, qu’il soit géographique, linguistique ou épistémologique, n’est condamné à rester immuable. De questions, il y en aura cinq dans cette conférence :
1) A partir de quelle échelle une île reliée à d’autres îles esquisse-t-elle un archipel ?
2) L’archipel est-il une structure secondaire ?
3) Est-ce la mer qui forme l’archipel ? ou le contraire ? Et quelle relation la mer et l’archipel entretiennent-ils avec la terre ferme ?
4) L’archipel peut-il alimenter une réflexion littéraire et artistique ?
5) Pourquoi les Grecs ne connaissaient-ils pas l’archipel ?
De réponses, on essaiera d’en ébaucher quelques-unes en visitant Tabarca, face à Alicante, la Sicile et, comme dans toute odyssée qui se respecte, Ithaque. Voilà autant d’îles qui ressemblent à des amorces d’archipel.
L’archipel ou la métaphore du monde. Un géo-questionnement
Encore et toujours, on évoque la figure de l’archipel ; encore et toujours les questions continuent de surgir, comme des îles et des îlots à la surface de la mer. Heureusement, d’ailleurs, car aucun paysage, qu’il soit géographique, linguistique ou épistémologique, n’est condamné à rester immuable. De questions, il y en aura cinq dans cette conférence :
1) A partir de quelle échelle une île reliée à d’autres îles esquisse-t-elle un archipel ?
2) L’archipel est-il une structure secondaire ?
3) Est-ce la mer qui forme l’archipel ? ou le contraire ? Et quelle relation la mer et l’archipel entretiennent-ils avec la terre ferme ?
4) L’archipel peut-il alimenter une réflexion littéraire et artistique ?
5) Pourquoi les Grecs ne connaissaient-ils pas l’archipel ?
De réponses, on essaiera d’en ébaucher quelques-unes en visitant Tabarca, face à Alicante, la Sicile et, comme dans toute odyssée qui se respecte, Ithaque. Voilà autant d’îles qui ressemblent à des amorces d’archipel.
painel i
Ada Lipman
(INALCO, Paris)
La rébellion du prince moghol Salim dans la littérature et le cinéma : enjeux dynastiques ou amour désespéré ?
L’histoire nous apprend que le prince moghol Salim entra en rébellion contre son père, l’empereur Akbar (r. 1556-1605), en 1599. Cet événement historique continue à inspirer les créateurs des œuvres de fiction encore aujourd’hui et apparaît dans de nombreux films et romans. Mais les raisons de cette révolte proposées par les auteurs de ces œuvres ne sont pas les mêmes et ne trouvent pas toujours de confirmation dans les sources historiques. Dans cette communication, je propose d’analyser les différentes façons dont les écrivains et les cinéastes représentent le conflit entre l’empereur Akbar et son fils aîné, Salim. Ce conflit et la rébellion qui a suivi, étaient-ils dus à une frustration du prince qui, à l’âge de trente ans, se voyait déjà sur le trône et n’attendait que la mort de son père ? Ou bien, s’était-il révolté pour défendre un amour que son père lui interdisait ? Comment le genre de l’œuvre présentant cette révolte influe sur le choix de la cause de celle-ci ? Quels aspects de cet incident sont mis en avant par le langage littéraire et cinématographique ? Afin de répondre à ces questions, je propose une analyse comparative entre le roman La Vingtième Épouse d’Indu Sundaresan (2002) et le film Mughal-e-Azam (Le Grand Moghol) de K. Asif (1960).
CV
Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris – France
2020 – présent: Doctorat en Arts, Centre d'Étude et de Recherche sur les Littératures et les Oralités du Monde
PUBLICATIONS : «Ludique et tragique – le rôle des chansons dans la trilogie shakespearienne du cinéaste indien Vishal Bhardwaj». Comparative Literature Review, no 1 (05/04/2023): 37-65. https://doi.org/10.26262/clr.v0i1.9374.
La rébellion du prince moghol Salim dans la littérature et le cinéma : enjeux dynastiques ou amour désespéré ?
L’histoire nous apprend que le prince moghol Salim entra en rébellion contre son père, l’empereur Akbar (r. 1556-1605), en 1599. Cet événement historique continue à inspirer les créateurs des œuvres de fiction encore aujourd’hui et apparaît dans de nombreux films et romans. Mais les raisons de cette révolte proposées par les auteurs de ces œuvres ne sont pas les mêmes et ne trouvent pas toujours de confirmation dans les sources historiques. Dans cette communication, je propose d’analyser les différentes façons dont les écrivains et les cinéastes représentent le conflit entre l’empereur Akbar et son fils aîné, Salim. Ce conflit et la rébellion qui a suivi, étaient-ils dus à une frustration du prince qui, à l’âge de trente ans, se voyait déjà sur le trône et n’attendait que la mort de son père ? Ou bien, s’était-il révolté pour défendre un amour que son père lui interdisait ? Comment le genre de l’œuvre présentant cette révolte influe sur le choix de la cause de celle-ci ? Quels aspects de cet incident sont mis en avant par le langage littéraire et cinématographique ? Afin de répondre à ces questions, je propose une analyse comparative entre le roman La Vingtième Épouse d’Indu Sundaresan (2002) et le film Mughal-e-Azam (Le Grand Moghol) de K. Asif (1960).
CV
Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris – France
2020 – présent: Doctorat en Arts, Centre d'Étude et de Recherche sur les Littératures et les Oralités du Monde
PUBLICATIONS : «Ludique et tragique – le rôle des chansons dans la trilogie shakespearienne du cinéaste indien Vishal Bhardwaj». Comparative Literature Review, no 1 (05/04/2023): 37-65. https://doi.org/10.26262/clr.v0i1.9374.
SARA JOANA SOARES DA SILVA MACHADO
(Universidade do Minho)
By most mechanical dirty hand: a influência de Shakespeare em Westworld
A série Westworld, criada por Lisa Joy e Jonathan Nolan e transmitida pela cadeia televisiva HBO, é uma série de ficção científica que narra o despertar da consciência dos hosts, androides que povoam um parque temático Western. Para isso, a série incorpora vários processos de intermedialidade na construção da sua narrativa, incluindo a referência e a alusão a obras literárias, entre elas a obra de William Shakespeare.
De facto, “This violent delights have violent ends” é a citação da peça Romeo and Juliet que serve como uma chave que leva os androides a explorarem as suas memórias e a tornarem-se indivíduos independentes. Por outro lado, esta e outras citações servem como um ponto de partida para a audiência explorar a influência da obra do Bardo na construção narrativa da série Westworld.
Posto isto, esta comunicação propõe-se a explorar a influência da obra shakespeariana tanto na construção das narrativas dos hosts como na construção narrativa da própria série, evidenciando a influência do Bardo na construção da consciência e do pensamento moderno, bem como a sua possível influência na criação de uma nova espécie consciente originária de uma Inteligência Artificial. Serão, para isso, analisadas as citações diretas de peças de Shakespeare, contextualizando-as com os temas explorados em Westworld, comparando, também, a estrutura das peças com a estrutura da série.
CV
Licenciada em Línguas e Literaturas Europeias pela Universidade do Minho, e mestra em Mediação Cultural e Literária pela mesma instituição, a investigação de Sara Machado focou-se em banda desenhada japonesa (manga) e em relações intertextuais na obra de Hiromu Arakawa com o cânon literário ocidental. No presente, Sara Machado é aluna do Programa Doutoral em Modernidades Comparadas, na Universidade do Minho. A sua investigação incide em estudos intermediais, com foco em televisão, e em teorias ligadas ao Pós-humanismo, estando a desenvolver uma tese intitulada Violent Delights: Narratividade, Intermedialidade e Crítica Social em Westworld.
By most mechanical dirty hand: a influência de Shakespeare em Westworld
A série Westworld, criada por Lisa Joy e Jonathan Nolan e transmitida pela cadeia televisiva HBO, é uma série de ficção científica que narra o despertar da consciência dos hosts, androides que povoam um parque temático Western. Para isso, a série incorpora vários processos de intermedialidade na construção da sua narrativa, incluindo a referência e a alusão a obras literárias, entre elas a obra de William Shakespeare.
De facto, “This violent delights have violent ends” é a citação da peça Romeo and Juliet que serve como uma chave que leva os androides a explorarem as suas memórias e a tornarem-se indivíduos independentes. Por outro lado, esta e outras citações servem como um ponto de partida para a audiência explorar a influência da obra do Bardo na construção narrativa da série Westworld.
Posto isto, esta comunicação propõe-se a explorar a influência da obra shakespeariana tanto na construção das narrativas dos hosts como na construção narrativa da própria série, evidenciando a influência do Bardo na construção da consciência e do pensamento moderno, bem como a sua possível influência na criação de uma nova espécie consciente originária de uma Inteligência Artificial. Serão, para isso, analisadas as citações diretas de peças de Shakespeare, contextualizando-as com os temas explorados em Westworld, comparando, também, a estrutura das peças com a estrutura da série.
CV
Licenciada em Línguas e Literaturas Europeias pela Universidade do Minho, e mestra em Mediação Cultural e Literária pela mesma instituição, a investigação de Sara Machado focou-se em banda desenhada japonesa (manga) e em relações intertextuais na obra de Hiromu Arakawa com o cânon literário ocidental. No presente, Sara Machado é aluna do Programa Doutoral em Modernidades Comparadas, na Universidade do Minho. A sua investigação incide em estudos intermediais, com foco em televisão, e em teorias ligadas ao Pós-humanismo, estando a desenvolver uma tese intitulada Violent Delights: Narratividade, Intermedialidade e Crítica Social em Westworld.
PAINEL II
Patrícia Eduarda Florim Magalhães
(Universidade do Porto)
O Diabo e a Imprensa: o caso d’Os Maias de Eça de Queirós
Ainda que a figura do diabo surja em várias obras de Eça de Queirós, é pouco estudada pela crítica literária, dada à ligação do escritor ao Realismo/Naturalismo. Neste estudo, iremos analisar a personificação do diabo no jornal A Corneta do Diabo, referido n’Os Maias, e a sua relação retórica com a elite lisboeta representada no romance, o primeiro público, baseando a pertinência do estudo em três argumentos: a frequência do diabo na sua obra romanesca realista; a sua transversalidade funcional, que vai do Diabo-personagem ao Diabo-objeto; e a sua provocação retórica, que leva simultaneamente à empatia com o leitor e à demonstração dessa empatia.
CV
Doutoramento em Estudos Literários, Culturais e Interartísticos – Literatura e Cultura. Nome da tese: A Retórica do Jornalismo nos romances de Eça de Queirós, orientada pela Professora Doutora Maria Luísa Malato da Rosa Borralho (2018-2022).
Mestrado em Estudos Literários, Culturais e Interartes. Nome da dissertação: O Ethos na Retórica d’O Mandarim de Eça de Queirós: Imagens de Si, orientada pela Professora Doutora Maria Luísa Malato da Rosa Borralho (2015–2017).
Licenciatura em Estudos Portugueses e Lusófonos (2012–2015).
O Diabo e a Imprensa: o caso d’Os Maias de Eça de Queirós
Ainda que a figura do diabo surja em várias obras de Eça de Queirós, é pouco estudada pela crítica literária, dada à ligação do escritor ao Realismo/Naturalismo. Neste estudo, iremos analisar a personificação do diabo no jornal A Corneta do Diabo, referido n’Os Maias, e a sua relação retórica com a elite lisboeta representada no romance, o primeiro público, baseando a pertinência do estudo em três argumentos: a frequência do diabo na sua obra romanesca realista; a sua transversalidade funcional, que vai do Diabo-personagem ao Diabo-objeto; e a sua provocação retórica, que leva simultaneamente à empatia com o leitor e à demonstração dessa empatia.
CV
Doutoramento em Estudos Literários, Culturais e Interartísticos – Literatura e Cultura. Nome da tese: A Retórica do Jornalismo nos romances de Eça de Queirós, orientada pela Professora Doutora Maria Luísa Malato da Rosa Borralho (2018-2022).
Mestrado em Estudos Literários, Culturais e Interartes. Nome da dissertação: O Ethos na Retórica d’O Mandarim de Eça de Queirós: Imagens de Si, orientada pela Professora Doutora Maria Luísa Malato da Rosa Borralho (2015–2017).
Licenciatura em Estudos Portugueses e Lusófonos (2012–2015).
Hanyun Liu
(Universidade do Porto)
A metáfora nas traduções chinesas d’O Crime do Padre Amaro
Esta proposta resulta da tese de doutoramento A Receção da Literatura Portuguesa na China: O Crime do Padre Amaro de Eça de Queirós, um caso de estudo. Tem o objetivo de explorar as escolhas e estratégias dos tradutores chineses quanto ao clássico da língua portuguesa, assim como os fatores influenciadores na transferência cultural. Eça de Queirós é o terceiro escritor português mais traduzido na China. Oito das suas obras foram traduzidas uma única vez, exceto O Crime do Padre Amaro, traduzido duas vezes nos anos 80 do século XX. Neste contexto, uma das principais dificuldades das traduções é a representação das metáforas. A metáfora reflete a forma como os humanos veem o mundo e tal pode variar muito de acordo com a geografia ou a história. A expressão “oh, ladrão”, usada na obra quando o cónego Dias encontra o padre Amaro, numa das traduções chinesas, foi traduzida para “鬼灵精 (gui ling jing)” — que literalmente significa “fantasma” ou “espírito”, sendo também usada para descrever uma pessoa muito esperta e maliciosa. Outra tradução utilizou o termo “淘气鬼 (tao qi gui)” — literalmente “fantasma travesso” —, usado para nos referirmos aos rapazes travessos. Ambas as traduções chinesas têm a ideia de “鬼 (fantasma)”, mas atribuídas a pessoas, não a espíritos. Também a expressão portuguesa não quer dizer “alguém que rouba”. Este exemplo ilustra bem o que nos ocupa: as refrações provocadas pela “cosmovisão linguística” (Sapir e Whorf).
CV
Doutoranda em Ciências da Linguagem – ramo de Tradução na Faculdade de Letras da Universidade do Porto. É mestre em Estudos Literários, Culturais e Interartes – ramo de Estudos Comparatistas pela mesma universidade, com a dissertação O poder da magia nos contos populares recolhidos por Adolfo Coelho (2020). Licenciada em Língua Portuguesa na Universidade de Estudos Internacionais de Sichuan (SISU), na China (2018). É bolseira da Fundação Oriente e do Programa Vieira 2021-2022 do Camões, I.P.
A metáfora nas traduções chinesas d’O Crime do Padre Amaro
Esta proposta resulta da tese de doutoramento A Receção da Literatura Portuguesa na China: O Crime do Padre Amaro de Eça de Queirós, um caso de estudo. Tem o objetivo de explorar as escolhas e estratégias dos tradutores chineses quanto ao clássico da língua portuguesa, assim como os fatores influenciadores na transferência cultural. Eça de Queirós é o terceiro escritor português mais traduzido na China. Oito das suas obras foram traduzidas uma única vez, exceto O Crime do Padre Amaro, traduzido duas vezes nos anos 80 do século XX. Neste contexto, uma das principais dificuldades das traduções é a representação das metáforas. A metáfora reflete a forma como os humanos veem o mundo e tal pode variar muito de acordo com a geografia ou a história. A expressão “oh, ladrão”, usada na obra quando o cónego Dias encontra o padre Amaro, numa das traduções chinesas, foi traduzida para “鬼灵精 (gui ling jing)” — que literalmente significa “fantasma” ou “espírito”, sendo também usada para descrever uma pessoa muito esperta e maliciosa. Outra tradução utilizou o termo “淘气鬼 (tao qi gui)” — literalmente “fantasma travesso” —, usado para nos referirmos aos rapazes travessos. Ambas as traduções chinesas têm a ideia de “鬼 (fantasma)”, mas atribuídas a pessoas, não a espíritos. Também a expressão portuguesa não quer dizer “alguém que rouba”. Este exemplo ilustra bem o que nos ocupa: as refrações provocadas pela “cosmovisão linguística” (Sapir e Whorf).
CV
Doutoranda em Ciências da Linguagem – ramo de Tradução na Faculdade de Letras da Universidade do Porto. É mestre em Estudos Literários, Culturais e Interartes – ramo de Estudos Comparatistas pela mesma universidade, com a dissertação O poder da magia nos contos populares recolhidos por Adolfo Coelho (2020). Licenciada em Língua Portuguesa na Universidade de Estudos Internacionais de Sichuan (SISU), na China (2018). É bolseira da Fundação Oriente e do Programa Vieira 2021-2022 do Camões, I.P.
Maria Luísa Taborda Santiago
(ILC, Universidade do Porto)
“Que Anas (…) terão ainda de ser ressuscitadas?”: a representação de Ana Plácido nas biografias de Camilo Castelo Branco
A memória desempenha um papel crítico fundamental nos livros biográficos, pois é por meio dela que as pessoas são (re) lembradas e (re) contam as suas histórias. A primeira, e única, biografia que temos sobre Ana Plácido foi publicada no ano de 2004. Mas do século XIX até então temos toda uma memória, sobre a escritora, que foi construída pelos biógrafos de Camilo Castelo Branco. Partindo do questionamento apresentado no livro Novas Cartas Portuguesas (2010), tão atual para entendermos a razão de ser dos Estudos Feministas, “Pergunto: Que Anas e Marianas terão ainda de ser ressuscitadas ou quando vivas postas à prova, idiotizadas, fracas, frágeis por lei, convivência, crença e religião?” (2010: p. 248), iremos, nesta comunicação, analisar as representações de Ana Plácido nas biografias de Camilo Castelo Branco.
CV
Mestre e doutoranda em Estudos Literários Culturais e Interartísticos pela Universidade do Porto e colaboradora do Instituto de Literatura Comparada Margarida Losa, no grupo Intersexualidades. A sua investigação de doutoramento, financeiramente apoiada pela FCT (UI/BD/152293/2021), intitula-se “Ana Plácido e a assimetria de género: a consciência da autoria feminina no século XIX em Portugal”. Atualmente participa de um projeto de pesquisa Luso-Brasileiro que pretende publicar as obras completas da escritora portuguesa Ana Plácido.
“Que Anas (…) terão ainda de ser ressuscitadas?”: a representação de Ana Plácido nas biografias de Camilo Castelo Branco
A memória desempenha um papel crítico fundamental nos livros biográficos, pois é por meio dela que as pessoas são (re) lembradas e (re) contam as suas histórias. A primeira, e única, biografia que temos sobre Ana Plácido foi publicada no ano de 2004. Mas do século XIX até então temos toda uma memória, sobre a escritora, que foi construída pelos biógrafos de Camilo Castelo Branco. Partindo do questionamento apresentado no livro Novas Cartas Portuguesas (2010), tão atual para entendermos a razão de ser dos Estudos Feministas, “Pergunto: Que Anas e Marianas terão ainda de ser ressuscitadas ou quando vivas postas à prova, idiotizadas, fracas, frágeis por lei, convivência, crença e religião?” (2010: p. 248), iremos, nesta comunicação, analisar as representações de Ana Plácido nas biografias de Camilo Castelo Branco.
CV
Mestre e doutoranda em Estudos Literários Culturais e Interartísticos pela Universidade do Porto e colaboradora do Instituto de Literatura Comparada Margarida Losa, no grupo Intersexualidades. A sua investigação de doutoramento, financeiramente apoiada pela FCT (UI/BD/152293/2021), intitula-se “Ana Plácido e a assimetria de género: a consciência da autoria feminina no século XIX em Portugal”. Atualmente participa de um projeto de pesquisa Luso-Brasileiro que pretende publicar as obras completas da escritora portuguesa Ana Plácido.
13 de Outubro de 2023
(6.ª feira)
(6.ª feira)
PAINEL IIi
Francisco C. Marques
(CEComp, Universidade de Lisboa)
Arquipélagos, antologias e formas de ler: contributos para uma epistemologia do objecto-composto
A minha proposta de contribuição, baseada na minha proposta de doutoramento, fundamenta-se numa abordagem à epistemologia do objecto-composto, explorando paralelismos entre arquipélagos, antologias e outros objectos de cariz composto e aglutinador, assim como as formas como estes influenciam modos de leitura e interpretação. Como exemplo, partiremos da discussão de uma selecção reduzida de antologias insulares para compreender o que nos podem elas dizer, de um ponto de vista comparatista, sobre as identidades e práticas insulares no contexto das literaturas dos arquipélagos portugueses da Macaronésia.
CV
Francisco C. Marques é doutorando no Programa de Doutoramento em Estudos Comparatistas da Universidade de Lisboa, ao abrigo de uma bolsa de doutoramento da Fundação para a Ciência e a Tecnologia, bem como membro júnior do Centro de Estudos Comparatistas da mesma universidade. Os seus interesses de pesquisa actuais estão relacionados com ilhas, literaturas insulares, arquipelagidade e a epistemologia da prática do comparativismo.
Arquipélagos, antologias e formas de ler: contributos para uma epistemologia do objecto-composto
A minha proposta de contribuição, baseada na minha proposta de doutoramento, fundamenta-se numa abordagem à epistemologia do objecto-composto, explorando paralelismos entre arquipélagos, antologias e outros objectos de cariz composto e aglutinador, assim como as formas como estes influenciam modos de leitura e interpretação. Como exemplo, partiremos da discussão de uma selecção reduzida de antologias insulares para compreender o que nos podem elas dizer, de um ponto de vista comparatista, sobre as identidades e práticas insulares no contexto das literaturas dos arquipélagos portugueses da Macaronésia.
CV
Francisco C. Marques é doutorando no Programa de Doutoramento em Estudos Comparatistas da Universidade de Lisboa, ao abrigo de uma bolsa de doutoramento da Fundação para a Ciência e a Tecnologia, bem como membro júnior do Centro de Estudos Comparatistas da mesma universidade. Os seus interesses de pesquisa actuais estão relacionados com ilhas, literaturas insulares, arquipelagidade e a epistemologia da prática do comparativismo.
Carla Alexandra Alves Nunes
(Universidade da Madeira)
A Mão ou outra Tecnologia que Escreve, Inventa, Traça e Conta. Um estudo sobre um buraco na boca (1971), de António Aragão
Nesta comunicação, pretendemos mostrar, através de elementos textuais contidos em um buraco na boca (1971) de António Aragão, a visibilidade da palavra que permite ao leitor criar imagens (imago), como se estivesse a ver, ou seja, como se desenrolasse diante dos seus olhos pormenores de cenas do texto narrado. O romance experimental um buraco na boca remete para signos e promove diálogos entre artes em relação intermedial, ou seja, por intermédio do texto apreendido de modo intermedial. As imagens são captadas na dimensão do trabalho da imaginação, não se tratando de frases ilustradas por imagens (ou ao contrário), mas um trabalho de imaginação que é feito por cima de algo – a imaginação é o movimento. Por conseguinte, o leitor entra na narrativa como quem entra numa galeria, à medida que vai percorrendo as salas, observa uma mostra única de sequências expressionistas e depara-se com a libertação de formas, da estrutura, começando pelo ponto. No entanto, não se trata apenas de transmitir mensagens ao mundo, tratar-se-á da experimentação marcada pela invenção e pela transgressão, que explora novas combinações linguísticas, como se as frases existissem sempre à beira de se romper. Os espaços em branco do texto e a sintaxe aberta são potencializados e multiplicados a cada leitura.
CV
Mestre em Literatura, Cultura e Diversidade pela Faculdade de Artes e Humanidades / Universidade da Madeira. Dissertação: O que é a quarta pessoa do singular (2021). Licenciada em Antropologia pelo Instituto Superior de Ciências Sociais e Políticas / Universidade de Lisboa. Estudos realizados no ISCSP: o relatório de seminário e filme etnográfico Conhecer para Pertencer: Bordado Madeira (2018). E dois relatórios de Museologia Etnológica no Museu Nacional do Azulejo (1999). Co-Autora (2014) do projecto Glitch Visual Artists em Artes Digitais e uso de mapeamento de projecção (VideoMapping).
A Mão ou outra Tecnologia que Escreve, Inventa, Traça e Conta. Um estudo sobre um buraco na boca (1971), de António Aragão
Nesta comunicação, pretendemos mostrar, através de elementos textuais contidos em um buraco na boca (1971) de António Aragão, a visibilidade da palavra que permite ao leitor criar imagens (imago), como se estivesse a ver, ou seja, como se desenrolasse diante dos seus olhos pormenores de cenas do texto narrado. O romance experimental um buraco na boca remete para signos e promove diálogos entre artes em relação intermedial, ou seja, por intermédio do texto apreendido de modo intermedial. As imagens são captadas na dimensão do trabalho da imaginação, não se tratando de frases ilustradas por imagens (ou ao contrário), mas um trabalho de imaginação que é feito por cima de algo – a imaginação é o movimento. Por conseguinte, o leitor entra na narrativa como quem entra numa galeria, à medida que vai percorrendo as salas, observa uma mostra única de sequências expressionistas e depara-se com a libertação de formas, da estrutura, começando pelo ponto. No entanto, não se trata apenas de transmitir mensagens ao mundo, tratar-se-á da experimentação marcada pela invenção e pela transgressão, que explora novas combinações linguísticas, como se as frases existissem sempre à beira de se romper. Os espaços em branco do texto e a sintaxe aberta são potencializados e multiplicados a cada leitura.
CV
Mestre em Literatura, Cultura e Diversidade pela Faculdade de Artes e Humanidades / Universidade da Madeira. Dissertação: O que é a quarta pessoa do singular (2021). Licenciada em Antropologia pelo Instituto Superior de Ciências Sociais e Políticas / Universidade de Lisboa. Estudos realizados no ISCSP: o relatório de seminário e filme etnográfico Conhecer para Pertencer: Bordado Madeira (2018). E dois relatórios de Museologia Etnológica no Museu Nacional do Azulejo (1999). Co-Autora (2014) do projecto Glitch Visual Artists em Artes Digitais e uso de mapeamento de projecção (VideoMapping).
Paulo César Vieira Figueira
(CEComp, Universidade de Lisboa, Universidade da Madeira)
José Agostinho Baptista: diálogos de uma poética insular
Durante a nossa investigação para o Pós-Doutoramento em Estudos Insulares, realizámos uma entrevista a José Agostinho Baptista, com o intuito de podermos publicar numa revista/jornal de referência ou editar em jeito de caderno.
Trata-se de uma entrevista cujas respostas foram elaboradas, de forma escrita, por José Agostinho Baptista, e que aprofunda questões como o romantismo, a insularidade, a solidão e o isolamento. De igual modo, a ilha, a ligação a Deus, o pai, a mãe e a continuação da escrita também foram outros assuntos abordados nesta conversa.
De estrutura simples, as questões elaboradas procuram transmitir ao leitor, de forma humilde, a interpretação que fazemos da poesia de José Agostinho Baptista.
Na nossa comunicação temos a pretensão de sondar, com exemplos de textos do poeta, algumas das visões partilhadas, que servem o propósito de revelação de uma poética marcadamente insular e justificam o intento de uma publicação deste testemunho do autor, no âmbito dos Estudos Insulares. Cremos que a relação do poeta com a ilha, mais do que com o arquipélago, poderá operar como uma base para a conjugação de uma poética insular de cariz madeirense.
Outro ponto que nos norteia é a ideia, a partir desta primeira experiência, de podermos formular uma coleção de testemunhos da insularidade madeirense como parte de um testemunho mais lato de poetas insulares e que se constituirá numa etapa posterior.
CV
Paulo Figueira (Funchal, 15 de janeiro de 1980) é licenciado em Línguas e Literaturas Clássicas e Portuguesa (UMa, 2001), mestre em Estudos Interculturais, com a dissertação Percursos da subjectividade pós-modernista: um contributo para a análise das poéticas de José Agostinho Baptista e Eduardo White (UMa, 2008), e doutorado em História – Ilhas Atlânticas: História, Património e Quadro Jurídico Institucional, com a tese João dos Reis Gomes: Contributo Literário para a Divulgação da História da Madeira (UMa, 2021). É membro integrado do CEComp (Centro de Estudos Comparatistas) e membro colaborador do CLEPUL (Centro de Literaturas e Culturas Lusófonas e Europeias).
José Agostinho Baptista: diálogos de uma poética insular
Durante a nossa investigação para o Pós-Doutoramento em Estudos Insulares, realizámos uma entrevista a José Agostinho Baptista, com o intuito de podermos publicar numa revista/jornal de referência ou editar em jeito de caderno.
Trata-se de uma entrevista cujas respostas foram elaboradas, de forma escrita, por José Agostinho Baptista, e que aprofunda questões como o romantismo, a insularidade, a solidão e o isolamento. De igual modo, a ilha, a ligação a Deus, o pai, a mãe e a continuação da escrita também foram outros assuntos abordados nesta conversa.
De estrutura simples, as questões elaboradas procuram transmitir ao leitor, de forma humilde, a interpretação que fazemos da poesia de José Agostinho Baptista.
Na nossa comunicação temos a pretensão de sondar, com exemplos de textos do poeta, algumas das visões partilhadas, que servem o propósito de revelação de uma poética marcadamente insular e justificam o intento de uma publicação deste testemunho do autor, no âmbito dos Estudos Insulares. Cremos que a relação do poeta com a ilha, mais do que com o arquipélago, poderá operar como uma base para a conjugação de uma poética insular de cariz madeirense.
Outro ponto que nos norteia é a ideia, a partir desta primeira experiência, de podermos formular uma coleção de testemunhos da insularidade madeirense como parte de um testemunho mais lato de poetas insulares e que se constituirá numa etapa posterior.
CV
Paulo Figueira (Funchal, 15 de janeiro de 1980) é licenciado em Línguas e Literaturas Clássicas e Portuguesa (UMa, 2001), mestre em Estudos Interculturais, com a dissertação Percursos da subjectividade pós-modernista: um contributo para a análise das poéticas de José Agostinho Baptista e Eduardo White (UMa, 2008), e doutorado em História – Ilhas Atlânticas: História, Património e Quadro Jurídico Institucional, com a tese João dos Reis Gomes: Contributo Literário para a Divulgação da História da Madeira (UMa, 2021). É membro integrado do CEComp (Centro de Estudos Comparatistas) e membro colaborador do CLEPUL (Centro de Literaturas e Culturas Lusófonas e Europeias).
PAINEL Iv
Sara de Sousa Gomes
(Fundação Calouste Gulbenkian e Universidade de Lisboa)
The unprayable prayer. Notes on polyphonic possibility in The Waste Land and Four Quartets
Scholarly approaches to Eliot’s poetry have often sought structural bridges between verse and music. Amidst these parallels, we can find studies of Wagnerian Leitmotive (Waldron 1993), of fragmentary arrangements akin to Béla Bartók’s quartets (Boaz 1977; 1979), and even of the serial texture of Stravinsky’s choral setting of “Little Gidding” (Hall 2004).
Nonetheless, the reading of such inquiries unveils a certain anxiety over the nature of intermedial studies. As shown by Julian Hall’s terming of melopoetics as a site of “danger”, word and music studies seem yet to dwell in the shadow of nineteenth-century defences of aesthetic formalism, namely from Austrian historian Eduard Hanslick: the musically beautiful lies not in emotion [Gefühl], and the union of music with poetry, “though enhancing the power of music, does not widen its limits”.
The poet himself could then ask: how can one ever “raid on the inarticulate”? Drawing from these concerns, this presentation will seek some conciliating reflections on the importance of formalist viewpoints on the musicality of The Waste Land (1922) and Four Quartets (1943), while also considering the kaleidoscopic polyphony of Modernism. Furthermore, it aims to illustrate in what ways medial clashing stands at the very core of melopoetic semiotics.
CV
Sara de Sousa é Bolseira do Programa Novos Talentos Fundação Calouste Gulbenkian e estudante de mestrado em Literaturas, Artes e Culturas Modernas na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Atualmente, desenvolve investigação sobre semiótica e género na poesia contemporânea da Irlanda do Norte ao abrigo da AEDEI (Asociación Española de Estudios Irlandeses), da qual é membro. Graças à sua devoção precoce à música e formação como violoncelista, debruçar-se-á, na sua futura dissertação, sobre formalismo e semiótica melopoética na poesia de Ezra Pound.
The unprayable prayer. Notes on polyphonic possibility in The Waste Land and Four Quartets
Scholarly approaches to Eliot’s poetry have often sought structural bridges between verse and music. Amidst these parallels, we can find studies of Wagnerian Leitmotive (Waldron 1993), of fragmentary arrangements akin to Béla Bartók’s quartets (Boaz 1977; 1979), and even of the serial texture of Stravinsky’s choral setting of “Little Gidding” (Hall 2004).
Nonetheless, the reading of such inquiries unveils a certain anxiety over the nature of intermedial studies. As shown by Julian Hall’s terming of melopoetics as a site of “danger”, word and music studies seem yet to dwell in the shadow of nineteenth-century defences of aesthetic formalism, namely from Austrian historian Eduard Hanslick: the musically beautiful lies not in emotion [Gefühl], and the union of music with poetry, “though enhancing the power of music, does not widen its limits”.
The poet himself could then ask: how can one ever “raid on the inarticulate”? Drawing from these concerns, this presentation will seek some conciliating reflections on the importance of formalist viewpoints on the musicality of The Waste Land (1922) and Four Quartets (1943), while also considering the kaleidoscopic polyphony of Modernism. Furthermore, it aims to illustrate in what ways medial clashing stands at the very core of melopoetic semiotics.
CV
Sara de Sousa é Bolseira do Programa Novos Talentos Fundação Calouste Gulbenkian e estudante de mestrado em Literaturas, Artes e Culturas Modernas na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Atualmente, desenvolve investigação sobre semiótica e género na poesia contemporânea da Irlanda do Norte ao abrigo da AEDEI (Asociación Española de Estudios Irlandeses), da qual é membro. Graças à sua devoção precoce à música e formação como violoncelista, debruçar-se-á, na sua futura dissertação, sobre formalismo e semiótica melopoética na poesia de Ezra Pound.
Maria Teresa Pedro Serra Líbano Monteiro
(CEComp, Universidade de Lisboa)
Os «simples» em José Régio: longe de Sá-Carneiro e perto de Pessoa
A filiação de José Régio a Mário de Sá-Carneiro é sobejamente conhecida e foi reconhecida pelo próprio Régio, que o considerava o maior dos modernistas portugueses. Uma das influências mais evidentes de Sá-Carneiro em Régio é a cisão da personalidade em dois – a questão dos duplos, paradigmática na obra de ambos e já amplamente estudada pela crítica. Os duplos, tanto em Sá-Carneiro quanto em Régio, são projecções do Eu, com este coincidindo em termos de meio social, educação e sofisticação mental – são sempre criaturas superiores e, nesse sentido, distintas da sociedade circundante.
Porém, o valor dado pelos dois autores aos mais humildes e menos complexos de pensamento parece divergir – enquanto o conhecido elitismo sá-carneiriano pouco espaço dá a outros que não os detestáveis burgueses «lepidópteros», seres indubitavelmente inferiores, na obra de Régio é dada uma atenção muito especial a um outro grupo (mais psicológico do que social), os “simples” (como o denomina o escritor). Estes seres leves, descomplicados e fundamentalmente bons têm um papel de lenitivo para o sujeito regiano: existem como indispensáveis ilhas de descanso para a pesada interioridade do Eu, adensada pela existência do duplo. Neste ponto, Régio parece aproximar-se mais do desejo pessoano de “ter a tua alegre inconsciência, / E a consciência disso!” do que do snobismo de Sá-Carneiro.
O artigo pretende estudar esta questão e explorar a função basilar que tais figuras “simples” têm na obra de José Régio – ao contrário do que acontece em Sá-Carneiro, e à semelhança do que vemos em Fernando Pessoa.
CV
Teresa Líbano Monteiro é licenciada em Artes e Humanidade pela Universidade de Lisboa (UL) e mestre em Estudos de Cultura pela Universidade Católica Portuguesa (UCP), com uma tese comparatista sobre os contos de Sophia de Mello Breyner Andresen e de Mary Lavin e respectivos contextos históricos. Prepara, neste momento, uma dissertação de doutoramento em Teoria da Literatura (UL) sobre José Régio, sendo bolseira da FCT (com a referência 2022.12337.BD). É, também, leitora na UCP e membro do CECcomp, tomando parte no grupo de investigação Morphe-Textualidades. É igualmente sub-directora do conselho editorial da estrema, revista digital de estudos comparatistas.
Os «simples» em José Régio: longe de Sá-Carneiro e perto de Pessoa
A filiação de José Régio a Mário de Sá-Carneiro é sobejamente conhecida e foi reconhecida pelo próprio Régio, que o considerava o maior dos modernistas portugueses. Uma das influências mais evidentes de Sá-Carneiro em Régio é a cisão da personalidade em dois – a questão dos duplos, paradigmática na obra de ambos e já amplamente estudada pela crítica. Os duplos, tanto em Sá-Carneiro quanto em Régio, são projecções do Eu, com este coincidindo em termos de meio social, educação e sofisticação mental – são sempre criaturas superiores e, nesse sentido, distintas da sociedade circundante.
Porém, o valor dado pelos dois autores aos mais humildes e menos complexos de pensamento parece divergir – enquanto o conhecido elitismo sá-carneiriano pouco espaço dá a outros que não os detestáveis burgueses «lepidópteros», seres indubitavelmente inferiores, na obra de Régio é dada uma atenção muito especial a um outro grupo (mais psicológico do que social), os “simples” (como o denomina o escritor). Estes seres leves, descomplicados e fundamentalmente bons têm um papel de lenitivo para o sujeito regiano: existem como indispensáveis ilhas de descanso para a pesada interioridade do Eu, adensada pela existência do duplo. Neste ponto, Régio parece aproximar-se mais do desejo pessoano de “ter a tua alegre inconsciência, / E a consciência disso!” do que do snobismo de Sá-Carneiro.
O artigo pretende estudar esta questão e explorar a função basilar que tais figuras “simples” têm na obra de José Régio – ao contrário do que acontece em Sá-Carneiro, e à semelhança do que vemos em Fernando Pessoa.
CV
Teresa Líbano Monteiro é licenciada em Artes e Humanidade pela Universidade de Lisboa (UL) e mestre em Estudos de Cultura pela Universidade Católica Portuguesa (UCP), com uma tese comparatista sobre os contos de Sophia de Mello Breyner Andresen e de Mary Lavin e respectivos contextos históricos. Prepara, neste momento, uma dissertação de doutoramento em Teoria da Literatura (UL) sobre José Régio, sendo bolseira da FCT (com a referência 2022.12337.BD). É, também, leitora na UCP e membro do CECcomp, tomando parte no grupo de investigação Morphe-Textualidades. É igualmente sub-directora do conselho editorial da estrema, revista digital de estudos comparatistas.
Bárbara dos Santos Carvalho Sexauer
(Universidade de Lisboa)
Buscar a luz num dia limpo: ecos da peregrinação dantesca na poética de Sophia
Considerada, à data de 1963, pela própria autora como a sua “obra-prima”, a tradução do “Purgatório” de Dante Alighieri constitui por isso um topos importante para o estudo da obra de Sophia. A partir dele podemos colocar hipóteses acerca do modo como o poeta canónico é convocado na poesia da autora, observando como esta se apropria de versos da Comédia e convoca o nome de Dante ao refletir sobre o fazer poético. Partindo do diálogo que se estabelece entre os dois autores num conjunto de textos em particular, propõe-se refletir acerca da estreita relação entre a experiência do mundo concreto e a revelação de uma perfeição e unidade primordiais que sugere a leitura deste breve corpus. Discutem-se, assim, a centralidade do olhar na relação com a realidade e na construção da palavra poética, a missão do poeta na reconstrução de uma relação justa com as coisas do mundo e a ideia de navegação e viagem como meio de redescoberta do espanto inerente a um olhar inicial, possibilidade de concretizar o desejo de renascimento, de que a poesia em ambas as poéticas parece ser veículo. Sophia referiu-se, pela mesma altura, aos poemas de Navegações recorrendo à expressão de Maria Velho da Costa “os visionários do visível”. Esta formulação pode também caracterizar o peregrino da Comédia. Eleito entre os mortais para aceder à visão do outro mundo, a poesia de Dante que dela é fruto reveste-se de uma dimensão visionária, mas que resulta da educação do olhar para compreender a manifestação do mistério e a revelação do amor divino.
CV
Bárbara Sexauer é licenciada em Estudos Comparatistas pela Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Integrou como bolseira a equipa de investigação do projeto Port-Asia do Centro Estudos Comparatistas da mesma instituição. Encontra-se presentemente a redigir a dissertação de Mestrado em Estudos Comparatistas, também na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, em que discute a ideia de encontro com o mundo circundante mediante a experiência da renovação do espanto em Un Monde Sans Rivage (2019), de Hélène Gaudy, e num conjunto de textos de Jean-Christophe Bailly.
Buscar a luz num dia limpo: ecos da peregrinação dantesca na poética de Sophia
Considerada, à data de 1963, pela própria autora como a sua “obra-prima”, a tradução do “Purgatório” de Dante Alighieri constitui por isso um topos importante para o estudo da obra de Sophia. A partir dele podemos colocar hipóteses acerca do modo como o poeta canónico é convocado na poesia da autora, observando como esta se apropria de versos da Comédia e convoca o nome de Dante ao refletir sobre o fazer poético. Partindo do diálogo que se estabelece entre os dois autores num conjunto de textos em particular, propõe-se refletir acerca da estreita relação entre a experiência do mundo concreto e a revelação de uma perfeição e unidade primordiais que sugere a leitura deste breve corpus. Discutem-se, assim, a centralidade do olhar na relação com a realidade e na construção da palavra poética, a missão do poeta na reconstrução de uma relação justa com as coisas do mundo e a ideia de navegação e viagem como meio de redescoberta do espanto inerente a um olhar inicial, possibilidade de concretizar o desejo de renascimento, de que a poesia em ambas as poéticas parece ser veículo. Sophia referiu-se, pela mesma altura, aos poemas de Navegações recorrendo à expressão de Maria Velho da Costa “os visionários do visível”. Esta formulação pode também caracterizar o peregrino da Comédia. Eleito entre os mortais para aceder à visão do outro mundo, a poesia de Dante que dela é fruto reveste-se de uma dimensão visionária, mas que resulta da educação do olhar para compreender a manifestação do mistério e a revelação do amor divino.
CV
Bárbara Sexauer é licenciada em Estudos Comparatistas pela Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Integrou como bolseira a equipa de investigação do projeto Port-Asia do Centro Estudos Comparatistas da mesma instituição. Encontra-se presentemente a redigir a dissertação de Mestrado em Estudos Comparatistas, também na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, em que discute a ideia de encontro com o mundo circundante mediante a experiência da renovação do espanto em Un Monde Sans Rivage (2019), de Hélène Gaudy, e num conjunto de textos de Jean-Christophe Bailly.
PAINEL v
Anil Kumar Yadav
(Instituto Camões, Universidade de Jawaharlal Nehru University, Nova Delhi, Índia)
Os fundamentos do Teatro em Bharata Muni e Gil Vicente. Um estudo comparativo através dos conceitos de Rasa (Nāṭya Śāstra) e de Katharsis (Poética de Aristóteles)
O Nāṭya Śāstra de Bharata Muni é geralmente considerado o quinto Veda, conhecido pela inclusão no seu corpus dos marginalizados Varna Shudras. Nāṭya Śāstra moldou a teoria e a prática das artes indianas desde o século III ao V, e é um tratado sobre a estética usada na dança, música, arte, drama, encenação (mandapa), mudras, maquilhagem, figurinos, géneros, movimentos corporais, escalas musicais, instrumentos, etc. Vibhava (determinantes) e Abhinaya (ação) são fatores importantes para despertar Bhava (sentimentos) e Rasa (essência que leva à libertação, que poderemos aproximar do termo grego Katharsis). Rasa e Katharsis, apesar das suas diferenças ontológicas, visam a purificação dos espectadores e conduzem à emoção enfática. Os Natakas da Índia (dramas) e o teatro grego (em especial a tragédia) encontram a sua origem na mitologia e na religião. O protetor de Natakas ou teatro indiano é o deus Virupaksha e na tradição grega é Dioniso. Cada tradição teatral ocupa uma elegante exibição de drama, de hieropraxis, em termos que a cultura indo-europeia subjacente ao drama grego e indiano poderá explicar. Estudiosos como Bharat Gupt comparam Aristóteles e Bhrata Muni: a definição de mimesis seria semelhante à de anukarana do Nāṭya Śāstra. Bharata Muni e Gil Vicente institucionalizaram a tradição teatral na Índia e em Portugal, respetivamente. Há certamente uma longa tradição da confluência intercultural indo-europeia: Nihil novi sub sole. Mas ela leva-nos hoje a valorizar aqui essa ligação à luz de uma diferente luz: a semelhança e a pertinência de dois conceitos em diálogo, apesar da sua diferente leitura ontológica: o conceito de Rasa e o de Katharsis, nos fundamentos do Teatro.
CV
Anil Kumar Yadav é investigador e bolseiro do Instituto Camões e doutorando na Jawaharlal Nehru University, Nova Delhi, Índia, e na Faculdade de Letras da Universidade do Porto (tema da tese: Os elementos filosóficos da tradição védica e do budista na obra de Fernando Pessoa). Completou o curso anual de Língua e Cultura Portuguesa na FLUC, em 2017-18. Mestre (Portuguese) pela Universidade de Goa, conquistou a distinção de uma Medalha de Ouro pelo seu trabalho no âmbito desse mestrado, em 2014-16, com uma tese intitulada “Fernando Pessoa e o Modernismo”. A sua licenciatura é na área da Física, pela Vinoba Bhave University, em Hazaribagh.
Os fundamentos do Teatro em Bharata Muni e Gil Vicente. Um estudo comparativo através dos conceitos de Rasa (Nāṭya Śāstra) e de Katharsis (Poética de Aristóteles)
O Nāṭya Śāstra de Bharata Muni é geralmente considerado o quinto Veda, conhecido pela inclusão no seu corpus dos marginalizados Varna Shudras. Nāṭya Śāstra moldou a teoria e a prática das artes indianas desde o século III ao V, e é um tratado sobre a estética usada na dança, música, arte, drama, encenação (mandapa), mudras, maquilhagem, figurinos, géneros, movimentos corporais, escalas musicais, instrumentos, etc. Vibhava (determinantes) e Abhinaya (ação) são fatores importantes para despertar Bhava (sentimentos) e Rasa (essência que leva à libertação, que poderemos aproximar do termo grego Katharsis). Rasa e Katharsis, apesar das suas diferenças ontológicas, visam a purificação dos espectadores e conduzem à emoção enfática. Os Natakas da Índia (dramas) e o teatro grego (em especial a tragédia) encontram a sua origem na mitologia e na religião. O protetor de Natakas ou teatro indiano é o deus Virupaksha e na tradição grega é Dioniso. Cada tradição teatral ocupa uma elegante exibição de drama, de hieropraxis, em termos que a cultura indo-europeia subjacente ao drama grego e indiano poderá explicar. Estudiosos como Bharat Gupt comparam Aristóteles e Bhrata Muni: a definição de mimesis seria semelhante à de anukarana do Nāṭya Śāstra. Bharata Muni e Gil Vicente institucionalizaram a tradição teatral na Índia e em Portugal, respetivamente. Há certamente uma longa tradição da confluência intercultural indo-europeia: Nihil novi sub sole. Mas ela leva-nos hoje a valorizar aqui essa ligação à luz de uma diferente luz: a semelhança e a pertinência de dois conceitos em diálogo, apesar da sua diferente leitura ontológica: o conceito de Rasa e o de Katharsis, nos fundamentos do Teatro.
CV
Anil Kumar Yadav é investigador e bolseiro do Instituto Camões e doutorando na Jawaharlal Nehru University, Nova Delhi, Índia, e na Faculdade de Letras da Universidade do Porto (tema da tese: Os elementos filosóficos da tradição védica e do budista na obra de Fernando Pessoa). Completou o curso anual de Língua e Cultura Portuguesa na FLUC, em 2017-18. Mestre (Portuguese) pela Universidade de Goa, conquistou a distinção de uma Medalha de Ouro pelo seu trabalho no âmbito desse mestrado, em 2014-16, com uma tese intitulada “Fernando Pessoa e o Modernismo”. A sua licenciatura é na área da Física, pela Vinoba Bhave University, em Hazaribagh.
Ana Rita Barros Figueira
(CEC, Universidade de Lisboa)
Dos pés prateados da angústia nasce a tecnologia. Do discurso à realização técnica na Ilíada
Três perguntas orientam esta apresentação: Como se prefigura o humano relativamente à tecnologia em Homero? Como se reinventa este conteúdo nos vasos gregos de figuras? De que maneira este conteúdo literário emerge na obra do artista Miguel Palma? Na descrição do escudo de Aquiles (Ilíada 18.369-617), o trabalho respeitante ao acto criativo e à criação tecnológica funda-se no discurso acerca da angústia. O herói Aquiles, entristecido ou furioso, comete actos excessivos, configurando a bestialidade. A deusa, preocupada, discursa sobre a angústia, a sua e a de Aquiles, “que jaz no chão angustiado” (462). Esta colocação em discurso dá saliência ao encaminhamento para o constructo atinente à elevação da bestialidade a humanidade, tal como sugere o epíteto “pés prateados”, que, por também transmitir a impressão de luz que brilha, associa o discurso ao fazer, à semelhança do que fará Platão no Crátilo. Da exposição da deusa, que descreve e formula uma encomenda de “um escudo, um elmo, belas cnémides bem ajustadas aos tornozelos e uma couraça” (458-460), nasce a obra tecnológica como reforço do humano. No escudo de Aquiles, a tecnologia alia-se ao trabalho, à ética e à arte. Da mesma maneira, os vasos enquanto tecnologia, utensílio e canal de comunicação propiciam uma breve reflexão sobre ressurgimentos da matéria épica nestes instrumentos do pensar com mensagem ética, ademais inalienáveis da força erótica, também presente na concepção de Erictónio, filho do desejo de Hefesto por Atena.
CV
Doutoramento em Estudos Clássicos (2016-2020). Título da tese: Iconografia de Aquiles: Teatralidade, retórica e comunicação na cerâmica grega dos séculos VI-V a. C., orientada pelo Professor Doutor José Pedro Serra.
Mestrado em Estudos Clássicos (2012-2014). Título da dissertação: ‘King Priam’ de Michael Tippett: Épica, tragédia e perdão, orientada pelo Professor Doutor José Pedro Serra.
Licenciatura em Linguística (1996).
Dos pés prateados da angústia nasce a tecnologia. Do discurso à realização técnica na Ilíada
Três perguntas orientam esta apresentação: Como se prefigura o humano relativamente à tecnologia em Homero? Como se reinventa este conteúdo nos vasos gregos de figuras? De que maneira este conteúdo literário emerge na obra do artista Miguel Palma? Na descrição do escudo de Aquiles (Ilíada 18.369-617), o trabalho respeitante ao acto criativo e à criação tecnológica funda-se no discurso acerca da angústia. O herói Aquiles, entristecido ou furioso, comete actos excessivos, configurando a bestialidade. A deusa, preocupada, discursa sobre a angústia, a sua e a de Aquiles, “que jaz no chão angustiado” (462). Esta colocação em discurso dá saliência ao encaminhamento para o constructo atinente à elevação da bestialidade a humanidade, tal como sugere o epíteto “pés prateados”, que, por também transmitir a impressão de luz que brilha, associa o discurso ao fazer, à semelhança do que fará Platão no Crátilo. Da exposição da deusa, que descreve e formula uma encomenda de “um escudo, um elmo, belas cnémides bem ajustadas aos tornozelos e uma couraça” (458-460), nasce a obra tecnológica como reforço do humano. No escudo de Aquiles, a tecnologia alia-se ao trabalho, à ética e à arte. Da mesma maneira, os vasos enquanto tecnologia, utensílio e canal de comunicação propiciam uma breve reflexão sobre ressurgimentos da matéria épica nestes instrumentos do pensar com mensagem ética, ademais inalienáveis da força erótica, também presente na concepção de Erictónio, filho do desejo de Hefesto por Atena.
CV
Doutoramento em Estudos Clássicos (2016-2020). Título da tese: Iconografia de Aquiles: Teatralidade, retórica e comunicação na cerâmica grega dos séculos VI-V a. C., orientada pelo Professor Doutor José Pedro Serra.
Mestrado em Estudos Clássicos (2012-2014). Título da dissertação: ‘King Priam’ de Michael Tippett: Épica, tragédia e perdão, orientada pelo Professor Doutor José Pedro Serra.
Licenciatura em Linguística (1996).
André Oliveira Baptista
(CEC, Universidade de Lisboa)
(Des)continuidades? Da não-linearidade de uma estética alexandrina-maneirista
Reacendendo um lume cuja primeira centelha Jorge de Sena lançou num ensaio de 1965, propõe-se um caminho ainda pouco explorado para repercorrer ideias, textos e autores de épocas distintas e distantes entre si no espaço e no tempo – da Alexandria helenística aos finais de Quinhentos –, que podem representar linhas de contorno estimuladoras de um debate sobre o conceito de género e a sua relação entre o novo e a tradição; a proximidade entre poesia e artes visuais (em específico, a pintura); e as formas poéticas breves que funcionam como espelhos de agudeza, conceito, engenho.
Que mais importa numa reflexão como esta: conhecer a literatura, ou defini-la, explicá-la e caracterizá-la? Que cruzamentos se estabelecem numa poética visual, comum a autores greco-latinos e de língua românica, em que a erudição e o ludismo se encontram, lado a lado, para conhecer uma expressão literária composta e usufruída por meio de palavras que escondem imagens? Lembrar-se-ão, para estes propósitos, Calímaco de Cirene, Lorenzo de’ Medici e Vasco Mouzinho de Quevedo, entre outros, reveladores de uma continuidade não-linear de uma estética comum a antigos e modernos.
CV
André Baptista é doutorando em Estudos Clássicos no Centro de Estudos Clássicos da Universidade de Lisboa com um projecto de investigação em curso sobre o conceito de “contra-clássico” que permitirá conhecer melhor a poesia de autores greco-latinos, portugueses e italianos seguindo uma perspectiva comparativista europeia. Mestre e licenciado em Estudos Clássicos (2019, 2016) pela mesma instituição, com formação posterior em papirologia e paleografia grega e latina, é docente de Português no Ensino Básico e Secundário.
(Des)continuidades? Da não-linearidade de uma estética alexandrina-maneirista
Reacendendo um lume cuja primeira centelha Jorge de Sena lançou num ensaio de 1965, propõe-se um caminho ainda pouco explorado para repercorrer ideias, textos e autores de épocas distintas e distantes entre si no espaço e no tempo – da Alexandria helenística aos finais de Quinhentos –, que podem representar linhas de contorno estimuladoras de um debate sobre o conceito de género e a sua relação entre o novo e a tradição; a proximidade entre poesia e artes visuais (em específico, a pintura); e as formas poéticas breves que funcionam como espelhos de agudeza, conceito, engenho.
Que mais importa numa reflexão como esta: conhecer a literatura, ou defini-la, explicá-la e caracterizá-la? Que cruzamentos se estabelecem numa poética visual, comum a autores greco-latinos e de língua românica, em que a erudição e o ludismo se encontram, lado a lado, para conhecer uma expressão literária composta e usufruída por meio de palavras que escondem imagens? Lembrar-se-ão, para estes propósitos, Calímaco de Cirene, Lorenzo de’ Medici e Vasco Mouzinho de Quevedo, entre outros, reveladores de uma continuidade não-linear de uma estética comum a antigos e modernos.
CV
André Baptista é doutorando em Estudos Clássicos no Centro de Estudos Clássicos da Universidade de Lisboa com um projecto de investigação em curso sobre o conceito de “contra-clássico” que permitirá conhecer melhor a poesia de autores greco-latinos, portugueses e italianos seguindo uma perspectiva comparativista europeia. Mestre e licenciado em Estudos Clássicos (2019, 2016) pela mesma instituição, com formação posterior em papirologia e paleografia grega e latina, é docente de Português no Ensino Básico e Secundário.
PAINEL vi
Gabriel Franklin
(Universidade de Brasília - UnB/Brasil)
A voz que se lê em José Saramago
Esta comunicação presta-se a apresentar um recorte da tese para doutoramento atualmente desenvolvida pelo autor junto ao Programa de Pós-Graduação em Literatura da Universidade de Brasília (Brasil). No terceiro capítulo da referida tese, reflete-se acerca da origem e natureza da voz narrativa que se desloca em meio ao lugar literário compreendido pelos romances do escritor português José Saramago. Inicialmente, é questionado se a voz que se lê no texto ficcional saramaguiano, a qual, aparentando uma esperança realírica, recebe especial ênfase dentro da proposta de homerização do romance referida pelo próprio autor, é a mesma voz que se manifesta no Saramago da não-ficção, sobretudo nos textos políticos, onde prevalece um tom pessimista. Para embasar a análise, utilizam-se exemplos retirados do romance Manual de Pintura e Caligrafia, representando o âmbito ficcional, e, na esfera não-ficcional, dos diários que, tendo sido escritos entre 1993 e 1998, Saramago intitulou Cadernos de Lanzarote. Ao fim, após confirmar-se que, de fato, há perceptíveis diferenças entre as vozes encontradas no conjunto da obra de José Saramago, aponta-se uma possível origem para sua voz narrativa ficcional.
CV
Gabriel Franklin é Mestre em Literatura e Práticas Sociais, pelo Programa de Pós-Graduação em Literatura da Universidade de Brasília (Póslit/UnB/Brasil), e atualmente realiza pesquisa de doutoramento, junto ao mesmo programa, onde aborda as relações que se estabelecem entre as angústias do tempo presente e as manifestações culturais e artísticas, dando especial ênfase à escrita ficcional do autor português José Saramago. ORCID: 0000-0002-3973-8921
A voz que se lê em José Saramago
Esta comunicação presta-se a apresentar um recorte da tese para doutoramento atualmente desenvolvida pelo autor junto ao Programa de Pós-Graduação em Literatura da Universidade de Brasília (Brasil). No terceiro capítulo da referida tese, reflete-se acerca da origem e natureza da voz narrativa que se desloca em meio ao lugar literário compreendido pelos romances do escritor português José Saramago. Inicialmente, é questionado se a voz que se lê no texto ficcional saramaguiano, a qual, aparentando uma esperança realírica, recebe especial ênfase dentro da proposta de homerização do romance referida pelo próprio autor, é a mesma voz que se manifesta no Saramago da não-ficção, sobretudo nos textos políticos, onde prevalece um tom pessimista. Para embasar a análise, utilizam-se exemplos retirados do romance Manual de Pintura e Caligrafia, representando o âmbito ficcional, e, na esfera não-ficcional, dos diários que, tendo sido escritos entre 1993 e 1998, Saramago intitulou Cadernos de Lanzarote. Ao fim, após confirmar-se que, de fato, há perceptíveis diferenças entre as vozes encontradas no conjunto da obra de José Saramago, aponta-se uma possível origem para sua voz narrativa ficcional.
CV
Gabriel Franklin é Mestre em Literatura e Práticas Sociais, pelo Programa de Pós-Graduação em Literatura da Universidade de Brasília (Póslit/UnB/Brasil), e atualmente realiza pesquisa de doutoramento, junto ao mesmo programa, onde aborda as relações que se estabelecem entre as angústias do tempo presente e as manifestações culturais e artísticas, dando especial ênfase à escrita ficcional do autor português José Saramago. ORCID: 0000-0002-3973-8921
Helder Thiago Cordeiro Maia
(CEComp, Universidade de Lisboa)
“Não servem como propaganda colonial”: os livros rejeitados pelos Concursos de Literatura Colonial (1926-1933)
Instituídos ainda na primeira república e mantidos durante a ditadura portuguesa, os Concursos de Literatura Colonial (1926-1974) visavam promover o colonialismo português tanto internamente, especialmente entre a juventude portuguesa, quanto internacionalmente, reafirmando a mística de Portugal como grande império colonial. Entre as principais características dessas obras estavam: a subalternização e desumanização das populações africanas, a apologia do império e da colonização portuguesa como meio civilizatório, a enunciação do colonizador português como uma figura heroica e desbravadora e a construção do espaço africano como locus horrendus, mas que poderia se tornar fértil através do trabalho dos colonos portugueses (MATA, 2014). Nesta comunicação, analisamos os livros que foram rejeitados pelos Concursos de Literatura Colonial na sua primeira fase, entre 1926 e 1933, por não servirem, segundo o júri dos referidos certames, como propaganda colonial. Assim, a partir de Facetas de Angola (1926), de Amável Granger, D’Aquem e D’Alem Mar (1928), de Veva de Lima, Em terra de pretos (1929), de Henrique Galvão, e Na Costa D’África (1933), de Pires de Lima, buscamos entender não só os motivos das exclusões dessas obras, que segundo Armando Cortesão envergonhavam Portugal (BGC, 1930/55), mas também como os livros constroem o espaço africano e a relação entre colonizadores e colonizados. Ademais, buscamos inferir como os autores narram os marcadores de gênero e sexualidade entre as populações bantus não-assimiladas.
CV
Investigador Doutor no Centro de Estudos Comparatistas, da Faculdade de Letras, na Universidade de Lisboa, onde desenvolve pesquisa financiada pela FCT sobre representações pré-coloniais de afetividade, gênero e sexualidade nos espaços africanos colonizados por Portugal. Professor colaborador do Programa de Pós-graduação em Estudos Comparados de Literaturas de Língua Portuguesa da Universidade de São Paulo. Doutor em Literatura Comparada pela Universidade Federal Fluminense.
“Não servem como propaganda colonial”: os livros rejeitados pelos Concursos de Literatura Colonial (1926-1933)
Instituídos ainda na primeira república e mantidos durante a ditadura portuguesa, os Concursos de Literatura Colonial (1926-1974) visavam promover o colonialismo português tanto internamente, especialmente entre a juventude portuguesa, quanto internacionalmente, reafirmando a mística de Portugal como grande império colonial. Entre as principais características dessas obras estavam: a subalternização e desumanização das populações africanas, a apologia do império e da colonização portuguesa como meio civilizatório, a enunciação do colonizador português como uma figura heroica e desbravadora e a construção do espaço africano como locus horrendus, mas que poderia se tornar fértil através do trabalho dos colonos portugueses (MATA, 2014). Nesta comunicação, analisamos os livros que foram rejeitados pelos Concursos de Literatura Colonial na sua primeira fase, entre 1926 e 1933, por não servirem, segundo o júri dos referidos certames, como propaganda colonial. Assim, a partir de Facetas de Angola (1926), de Amável Granger, D’Aquem e D’Alem Mar (1928), de Veva de Lima, Em terra de pretos (1929), de Henrique Galvão, e Na Costa D’África (1933), de Pires de Lima, buscamos entender não só os motivos das exclusões dessas obras, que segundo Armando Cortesão envergonhavam Portugal (BGC, 1930/55), mas também como os livros constroem o espaço africano e a relação entre colonizadores e colonizados. Ademais, buscamos inferir como os autores narram os marcadores de gênero e sexualidade entre as populações bantus não-assimiladas.
CV
Investigador Doutor no Centro de Estudos Comparatistas, da Faculdade de Letras, na Universidade de Lisboa, onde desenvolve pesquisa financiada pela FCT sobre representações pré-coloniais de afetividade, gênero e sexualidade nos espaços africanos colonizados por Portugal. Professor colaborador do Programa de Pós-graduação em Estudos Comparados de Literaturas de Língua Portuguesa da Universidade de São Paulo. Doutor em Literatura Comparada pela Universidade Federal Fluminense.